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L'essentiel par l'éditeur
La sous-traitance dans les marchés publics est strictement encadrée par le Code de la commande publique. L'entrepreneur principal doit déclarer ses sous-traitants et obtenir leur agrément avant toute intervention. La sous-traitance totale est interdite, et l'acheteur peut exiger que certaines tâches essentielles soient réalisées par le titulaire. Les sous-traitants doivent prouver qu'ils ne sont pas interdits de soumissionner. La vérification des capacités financières, techniques et professionnelles est cruciale pour éviter les fausses sous-traitances.
Tout d’abord, l’entrepreneur ne pourra valablement sous-traiter que dans le cadre d’un contrat d’entreprise.
La loi définit la sous-traitance comme l’opération par laquelle une personne (« entreprise principale ») confie à une autre (« sous-traitant »), sous sa responsabilité, l’exécution de tout ou partie d’un contrat d’entreprise. Cette définition est reprise à l' article L. 2193-2 du Code de la commande publique : « la sous-traitance est l'opération par laquelle un opérateur économique confie par un sous-traité, et sous sa responsabilité, à une autre personne appelée sous-traitant, l'exécution d'une partie des prestations du marché conclu avec l'acheteur. »
Juridiquement, le contrat d’entreprise a pour objet l’exécution en toute indépendance d’un ouvrage ou d’une pres...
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